La 1C au Théâtre de la Sinne

Danse, musique, chant, scénographie, lumières…un enchantement pour les yeux et les oreilles des élèves de la Première C.

L’Opéra National du Rhin a charmé les élèves lors du spectacle Danser Schubert au XXIème siècle.

 

Le peintre Silvère Jarrosson, les danseurs du Ballet de l’OnR, le pianiste Bruno Anguera Garcia et de jeunes chanteurs de l’Opera du Rhin ont porté un spectacle enchanteur, réunissant l’univers de Schubert à notre réalité. Du Roi des Aulnes, à la Jeune fille et la Mort en passant par le Voyageur, les chants ont su fasciner par leur narrativité sur de remarquables chorégraphies.

Des mots sur des émotions : jugements d’esthètes en herbe.

  • « Le chant qui m’a le plus marqué est celui de la contralto dans Der Tod und das Mädchen (La jeune fille et la mort). Elle était accompagnée d’une jeune danseuse de rouge vêtue, dansant son solo. Dès le début, elle était envoûtante et captivante au point que je ne voulais plus qu’elle s’arrête. »
  • « Le ballet s’est ouvert sur un danseur contorsionniste dansant sur des rugissements de lion. J’ai trouvé de prime abord que cela n’avait aucun lien avec le ballet, mais à la réflexion, j’ai pensé qu’il introduisait le thème principal de l’amour. »
  • « Le solo qui m’a le plus marquée est celui de la jeune fille qui dansait auprès de la chanteuse. Même si on ne comprenait pas vraiment l’histoire, on pouvait deviner par l’atmosphère qu’il s’agissait d’une scène triste : la voix et la danse se complétaient. »
  • « Sur le premier ballet, deux hommes exécutaient les mêmes gestes en miroir. »
  • « Durant la première partie, avant l’entracte, il y eut un pas de deux : un homme et une femme. Il commencèrent assis sur une chaise. Leurs mouvements imitaient l’amour car timidement ils s’approchaient l’un de l’autre avant de rapidement s’éloigner. A la fin du spectacle de l’amour devint colère, les gestes beaucoup plus violents. »
  • « Nous avons tout de suite reconnu der Erlkönig (Le Roi des Aulnes), que nous avions étudié avec notre professeure l’an passé, mais la chorégraphie nous a intrigués : nous l’avons jugée en décalage par rapport au texte et nous attendions autre chose de la chevauchée. »
  • « Les deux amoureux sont assis sur un banc et dansent. Ils semblent très confus, ils ne savent pas s’ils s’aiment ou pas. Puis ils se lèvent et dansent romantiquement. L’homme s’en va et la femme lui crie de revenir. Ils recommencent à danser ensemble puis c’est l’inverse : la femme s’en va et l’homme lui demande de revenir. Puis ils redansent. »
  • « À l’entame, il y a un homme à l’apparence nue qui danse à proximité du sol. On peut se demander s’il incarne un humain. Il se déplace comme un animal et on ne comprend pas forcément l’issue de cette scène. On remarque quand même qu’il est très doué et qu’il danse de façon très différente des autres qui dansent debout. C’est surprenant et tellement admirable. »
  • « Les portés synchronisés de plusieurs couples en même temps étaient magnifiques car ils remplissaient toute la scène. Le jeu de lumières ajouté à la danse rendait la scène épique. »
  • « La table portée par une femme apparaît sur scène à plusieurs reprises sans que l’on comprenne la raison de cette action, jusqu’à ce qu’elle arrive avec la table, accompagnée d’un homme et qu’ils commencent à danser autour et sur la table. Jeu d’accessoires qui accompagne la danse »
  • « À un moment du spectacle les lumières créaient deux cercles où se situaient les deux membres d’un couple qui dansait de manière symétrique mais espacé de plusieurs mètres : jeux de lumières qui soulignent la danse. »
  • « Le ténor Iannis était très doué et lorsqu’il a chanté, il m’a impressionné et surpris car c’était le premier chant du ballet. Il a une voix et un timbre magnifique qui s’alliait magnifiquement avec la danse. »
  • « Le mur peint tel une œuvre d’art m’a impressionné car il ne représentait rien d’explicite. On pouvait cependant distinguer de l’eau et de la roche. Il avait un côté abstrait qui m’a beaucoup plu. »
  • « Il y a eu un morceau joué au piano et aux cordes frottées magnifique au cours duquel une mélodie se répétait tout du long par intermittence. »