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Comme Antigone…les marionnettes ont parlé

Mercredi 5 et jeudi 6 mars les élèves de Seconde Prépa, Guisset et Ramart ont présenté le spectacle de marionnettes de restitution de la résidence d’artistes du Gip-Acmisa « Comme Antigone :  notre maison brûle », avec le collectif Toter Winkel.

Les élèves ont présenté leurs scénettes : s’emparant du mythe d’Antigone, ils ont actualisé l’action par des textes et des décors de scènes d’aujourd’hui, de la lutte contre la discrimination à l’emploi à la lutte féministe, en passant par l’opposition à l’autorité et l’urgence de la préservation de la planète.

Cinq classes supplémentaires ont bénéficié d’une intervention d’une heure ou deux du collectif autour de notions de citoyenneté et du sens à donner aux actions dirigées en faveur de la préservation de l’environnement.

Les classes d’arts appliqués ont bénéficié d’informations concernant le champ des arts de la marionnette.

Les spectateurs de la restitution sont unanimes : le spectacle, présenté par trois classes de Seconde, est réussi. Le public a bien pris conscience de l’implication des élèves dans un projet ambitieux et complexe. Parents, élèves, professeurs, professeures documentalistes, tous ont apprécié la qualité du spectacle.

Les élèves ont salué l’implication des intervenants, Leonor, Yrjan et Adèle, qui ont su tisser, tout au long de la résidence, un lien de confiance tout en respectant le souci d’une exigence qualitative de leur travail. Les injonctions ont toujours été positives et valorisantes, favorisant un travail serein et l’acquisition de connaissances, de savoir-faire, de savoir-être, de travail d’équipe.

 

 

L’atelier de réécriture du mythe autour du personnage d’Antigone a permis de créer des scénettes, dans lesquelles le comique constituait le moyen d’expression d’une situation tragique. Les élèves se sont approprié l’intensité du mythe et l’ont transmis à l’ensemble du lycée.

Ils ont apprécié d’avoir acquis non seulement des connaissances sur le monde du théâtre et de la marionnette en particulier, mais également des savoir-faire, du savoir-être, du travail d’équipe et surtout, d’avoir pu exprimer leur empathie, leur indignation, leur résilience face au tragique par l’amplification comique. Le tout dans la bonne humeur, le bon stress et peu d’angoisse : un travail collectif, apaisé et convivial.

Pour voir les différentes étapes du projet, lisez l’article consacré à la progression de l’ouvrage : « Comme Antigone : work in progress… »

https://www.louis-armand-mulhouse.fr/2025/02/24/comme-antigone-work-in-progress/